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Broutards Le statut vaccinal est de plus en plus discriminant

Les exportateurs ne veulent plus gérer les cas d’animaux positifs à la FCO car cela engendre trop de complications et de frais avec souvent une moins-value à la revente sur le marché intérieur. Les écarts de prix entre les animaux vaccinés ou non s’agrandissent et peuvent atteindre entre 100 et 150 €.

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Le marché espagnol bascule de plus en plus vers des animaux vaccinés à 60 jours dans le centre de la France. Dans les autres bassins de production, où la FCO est moins présente, la vente avec PCR reste possible. La demande intérieure est peu soutenue compte tenu de l’ambiance qui règne dans la viande. Quelques opérateurs commencent à faire de la repousse face à des tarifs plus abordables dans les mâles légers.

 

L’offre progresse dans le Centre, avec des éleveurs qui ont anticipé le jour férié de la Toussaint. Les exportateurs adoptent le même comportement, ce qui permet un écoulement assez régulier et des tarifs sans changement significatif pour les mâles vaccinés.

 

À Moulins-Engilbert, les mâles charolais U de 350 à 400 kg se valorisent autour de 2,71 € et les 400-450 kg autour de 2,64 €. Sur les marchés l’Ouest, où la couverture vaccinale est faible et la qualité plus commune à la saison, on observe un mauvais commerce et une forte dégradation des prix sur Cholet et Châteaubriant. Les charolais U de 250-300 kg sont valorisés entre 740 et 840 € et les R se négocient en moyenne à 675 €.

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